Le personnage qui maîtrise l'art de la calligraphie est non seulement capable de former de magnifiques caractères d'écriture mais est aussi à même de réaliser des enluminures et des illustrations. Il est bien évidemment indispensable q'un personnage sache déjà lire et écrire avant de pouvoir prendre la compétence de calligraphie. Cependant, il pourra recopier et embellir un texte rédigé dans une langue qui ne lui est pas familière en réussissant un test de compétence au début de son travail.

Selon le support utilisé (cire, papyrus, parchemin ou papier), la calligraphie se pratique avec un style, un calame, une plume (d'oiseau ou métallique), un pinceau plat ou pointu. L'écriture monumentale gravée sur la pierre, quelles que soient ses qualités esthétiques, ne peut être tout à fait assimilée à la calligraphie, de par l'impossibilité technique de pratiquer spontanément un &ldquo:geste” calligraphique.

Le personnage maîtrise toutes les étapes nécessaires à la réalisation d'une enluminure : esquisse, mélange des pigments de couleur avec de la colle animale et coloriage par couches successives. L'enluminure peut se mêler au texte ou s'en éloigner, au point même, parfois, de ne plus entretenir aucune relation avec lui. Il peut s'agir d'une scène figurée, d'une composition décorative ou d'une lettrine. Un test de compétence ne sera exigé que si le personnage cherche à réaliser une enluminure particulièrement raffinée.

MoineLa pratique de la calligraphie est traditionnellement associée à la copie de manuscrits par les moines. Pour eux, il s'agît de beaucoup plus qu'un travail : c'est une forme de prière, qui est à la fois une louange et une ascèse. La calligraphie nécessite en effet une grande concentration, une sûreté des gestes acquise par une longue pratique, et donc une hygiène de vie pouvant effectivement aller jusqu'à l'ascétisme, en dehors même de toute considération spirituelle, mais souvent associée de fait.