Quand ils lancent des sorts, les druides utilisent du gui à la place du symbole religieux des prêtres. Certes, les feuilles de houx et de chêne détiennent également un pouvoir mystique, mais celui-ci est mineur et ne permet pas de lancer normalement les sorts. Pour être pleinement efficace, le gui doit être coupé sous la pleine lune, à l'aide d'une serpe d'or ou d'argent réservée à cet usage. Le gui doit ensuite être recueilli au vol, dans un bol en bois recouvert de feuilles d'or, avant qu'il ne tombe à terre.
On suppose, par défaut, qu'un druide utilise du grand gui sacré. C'est-à-dire du gui qu'il aura personnellement cueilli, selon le rituel décrit ci-dessus, lors de Lugnasad, la cérémonie qui a lieu chaque année lors de la nuit du solstice d'été. Cette nuit là, le gui récolté détient des pouvoirs mystiques accrus du fait que les deux lunes, Célène et Luna, sont pleines conjointement.
Le gui mineur (aux pouvoirs mystiques amoindris) est celui qui est cueilli personnellement par le druide qui va l'utiliser, en respectant le rituel, mais lors d'une autre nuit de pleine lune que celle du du solstice d'été.
Le gui profane est celui qui a été cueilli par un autre druide que celui qui va l'utiliser comme ingrédient de sort, ou qui a été cueilli sans accomplir convenablement le rituel.
| Composante matérielle | Efficacité des sorts | |||
|---|---|---|---|---|
| Durée | Portée | Aire d'effet | JP | |
| grand gui sacré | maximale | maximale | maximale | normal |
| gui mineur | 75 % | maximale | maximale | + 1 |
| gui profane | 50 % | 75 % | maximale | + 2 |
| feuille de houx | 50 % | 75 % | 75 % | + 2 |
| feuille de chêne | 50 % | 50 % | 50 % | + 2 |