Les Dieux de Greyhawk
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Béreï (Mère du Foyer)

La Maîtresse de la Terre

J'aime y vivre parce que j'y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux.

Déesse Mineure

Alignement :
Neutre Bon
Plan d'existence :
Les Élysées / L'Amorie
Résidence :
Principauté
Symbole :
Gerbe de blé
Domaines :
Foyer, famille, agriculture.
Panthéon :
Flanna, Commun (peu vénérée)
Suivants (algt) :
Tout Bon
Suivants (type) :
Fermiers, familles des campagnes.
Symbole de Béreï

Béreï

Avatar :

Sage et réfléchie, Béreï n’agit jamais dans la précipitation. Cependant, elle n’hésitera pas à envoyer un avatar pour protéger une communauté faisant face à un péril qui menace son existence. Elle se présente généralement sous la forme d’une femme flanna robuste mais à l’air aimable, la peau brune, les yeux foncés et de longs cheveux noirs bouclés, toujours pieds-nus, vêtue d’habits traditionnels et portant une faucille et un bâton torsadé.

Béreï (druidesse 20, prêtresse 20)
RM 75 %; CA -4; MV 15; PV 159; TAC0 -1 (faucille) ou 1 (bâton); #AT 1; Dmg 1d4+14 (faucille) ou 1d6+12 (bâton); TA moyenne (1m78); For 20, Dex 18, Con 23, Int 19, Sag 24, Cha 21.

Béreï peut utiliser les sorts de toutes les sphères accessibles aux druides ainsi qu'aux clercs d'alignement bon, mais ceux de la sphère végétale voient leurs effets doublés, infligeant de plus un malus de -3 au jet de sauvegarde. D'un simple contact de la main, elle peut rendre fertile une créature, une plante ou un lopin de terre, ou encore augmenter le taux de croissance des plantes domestiques presque à son bon vouloir, mais elle n'use de ces pouvoirs qu'avec parcimonie pour ne pas offenser les autres dieux.

Un avatar de Béreï ne subit que la moitié des dégâts d’une arme dont l'enchantement est inférieur à +3. Il est immunisé aux effets néfastes des sorts et pouvoirs magiques en lien avec la terre ainsi qu’aux attaques des créatures végétales. Tant que ses pieds sont en contact avec le sol de Tærre, il régénère 10 pv par round, quelle que soit la nature des dégâts infligés. De plus, il est alors immunisé contre l’électricité et les sorts cherchant à le séparer de la terre.

Béreï ne combat que lorsqu’elle ne peut faire autrement, mais s’avère alors une adversaire redoutable en mêlée. Sa faucille +5, la Moissonneuse, tranche une extrémité (à l’exception de la tête) sur un résultat de 15 ou plus (16 vs taille géante, 17 vs pierre ou métal) sur le d20. Un seul coup de sa faucille tue instantanément n’importe quelle créature végétale ou animée magiquement. Avec elle, Béreï peut faucher 5 ares de terrain en seulement une heure. Son bâton +4, Champdor, est un cadeau de son père Pélor ; il permet de redonner vie à n’importe quelle créature du règne animal ou végétal, ou bien de lui restaurer sa santé ou sa jeunesse (2d10 années), et détruit instantanément tout mort-vivant au contact.

Autres manifestations

Béreï peut se manifester en faisant apparaître devant l’entrée d’une maison un sac de semences, un outil agricole ou une plante domestique, souvent auréolé d’une lumière ambrée. Parfois, elle peut se présenter sous les traits d’une simple paysanne, seulement équipée de sa faucille, afin d’aider aux moissons.

Aspects mythiques

Fille de Béory et de Pélor, Béreï est la sève qui s'élève des racines et gonfle les jeunes pousses, le rayon de soleil qui fait murir et jaunir les blés, celle qui aurait appris aux humains le labour et le semis, à récolter le blé et à en faire du pain.

Béreï se préoccupe tout autant de la terre nourricière que des gens qui la cultivent. En qualité de déesse du foyer et de la famille, elle bénit les mariages, assure la fertilité, protège le foyer et ses membres, s'efforce de renforcer les liens familiaux et communautaires, guide les mains de ceux qui cultivent le sol et enseigne comment prendre soin de la terre.

Béreï ne rend de comptes qu’à Béory, dont elle est extrêmement proche, à tel point que, pour certains, elle n’est qu’un aspect mineur de la Mère Tærre, ayant adopté une personnalité anthropomorphique, moins impartiale et plus proche des problèmes du quotidien. Béreï serait ainsi à la fois la mère et la fille, incarnant la famille et ses liens indéfectibles.

Béreï attend de ses fidèles qu’ils protègent leur famille et leurs amis, et qu’ils soient bienveillants à l’égard de leurs voisins. Rien ne l’offense plus que ceux qui trahissent la confiance de leurs proches. Cependant, Béreï est une déesse à l’esprit résolu mais au cœur miséricordieux. Bien qu'elle ne tolère aucun mal, elle est particulièrement clémente pour son peuple, et cherche toujours à guider les flannas qui ont perdu leur voie sur ce monde, physiquement ou spirituellement, vers leurs foyers et amis, dans l’espoir de les remettre dans le droit chemin.

Le culte de Béreï

Dogme

La famille est le plus solide lien qui unit les individus, et tout un chacun doit à la fois soutenir et compter sur sa famille pour survivre. Une communauté est une sorte de grande famille, et ses membres ont donc le devoir de s'entraider. La naissance d'un enfant en période d'abondance est une grande bénédiction et l'occasion de régler les différends, de renouer les liens avec la famille.
Il est nécessaire de dompter la nature pour nourrir les siens, mais il faut la respecter en évitant sa surexploitation et en l’aidant à se renouveler. Ainsi, il faut planter avec le plus grand soin pour que la vie reprenne ses droits d'une année à l'autre.

L’Église de Béreï condamne ceux qui agissent de manière inconsidérée, sans tenir compte de leur impact sur le monde qui les entoure, et ceux qui ignorent leurs responsabilités envers la communauté en faveur d’un gain purement personnel.

Les adorateurs

Béreï est vénérée dans les hameaux et les villages des zones rurales où l’agriculture est la principale activité. Dans les régions où la Vieille Foi est très vivace, son culte est rendu davantage sous son aspect druidique et est largement supplanté par celui de Béory, sauf dans le Comté d’Ulek dont il est la religion la plus influente.

Les plus grandes concentrations de fidèles se trouvent dans une zone s’étendant des terres des Nomades des steppes à la Théocratie d’Arbonne (où le culte est relativement épargné par la gouvernance monothéiste et intransigeante de Pholtus, car celle-ci le juge insignifiant), en passant par le Duché de Taine.

À l’Ouest de la Flannesse, Béreï compte nombre d’adeptes en Pérennelande. En dehors du Comté d’Ulek, son culte se diffuse dans la vallée du Sheldomar, notamment dans le Duché de Geoff et la Marche du Stérich, mais y reste assez confidentiel et dispersé. Il a le plus grand mal à s’installer dans les régions centrales de la Flannesse et est pour ainsi dire inexistant dans les territoires de l’ancienne Ærdie orientale.

Lieux de culte

En dehors des innombrables autels de pierre situés au bord des champs, sur lesquels les paysans viennent déposer des offrandes en récitant une courte prière, les lieux de culte de Béreï sont des temples sans architecture particulière, souvent modestes et généralement situés en périphérie des villes ou au cœur des petits villages. Certains ne sont que de simples granges reconverties, tandis que d’autres sont de véritables fermes fortifiées. Quelle que soit leur taille, ils abritent toujours un grenier ou un silo enterré pour stocker le grain. Il est en effet d’usage d’apporter une partie des graines récoltées au temple le plus proche pour qu’elles y soient conservées, parfois magiquement pendant des décennies, en prévision des éventuelles années de disette. Quand il n'y a pas de pénurie, une portion des semences stockées sont redistribuées aux familles les plus pauvres.

Les temples les plus importants se trouvent en Pérennelande et surtout dans le Duché de Taine mais, dans cette dernière région, ils ont subis les affres de la guerre et sont en très mauvais état. Dans la vallée du Sheldomar, le seul temple notable est celui se trouvant à la périphérie de Jurnre, la capitale du Comté d’Ulek.

Rituels particuliers

Les fidèles de Béreï se rendent rarement au temple mais prient quotidiennement, parfois même plusieurs fois dans la même journée. Ils prient leur déesse à genoux, en murmurant, les yeux fermés, le plus souvent au milieu d’un champ ou devant l’âtre de la cheminée de leur foyer. Chaque prière commence et se termine par l’évocation de son nom, suivi de Mère du Foyer ou Maîtresse de la Terre selon l’objet de la prière.

Au printemps, lors des semailles, on peut entendre le paysan implorer la Maîtresse de la Terre :

Ô Béreï, Maîtresse de la Terre, nous reconnaissons en toi celle par qui le sol est fécond et fait lever la moisson. Nous pouvons confier des semences à la terre, mais seule ta volonté peut leur donner de germer, de grandir et de porter du fruit. Accorde ta bénédiction à nos semailles, afin qu’elles nous préparent de belles récoltes et que nous recevions de toi les moyens de nourrir nos familles.
Par Béreï, Maîtresse de la Terre.

Le soir, au début du repas, on peut entendre le maître de maison remercier la Mère du Foyer :

Ô Béreï, Mère du Foyer, toi qui nous as donné de naître et qui nous assures la vie et la croissance, nous te remercions pour les biens que tu nous donnes ici-bas. Je romps le pain que tu nous a donné. Bénis sois-tu pour ce repas que nous allons partager le cœur joyeux et qui fortifiera nos corps et nos âmes.
Par Béreï, Mère du Foyer.

Fêtes religieuses importantes

Fête de la Fertilité (Jour des Dieux, le 11 des Plantations)
Comme pour tous les cultes de la nature, les cérémonies du printemps revêtent une importance particulière. Ce sont les Béreïdes, célébrant le renouveau et l’espoir de récoltes abondantes. Leurs dates varient légèrement d’une région à l’autre pour coïncider précisément avec le moment des semis. Cependant, le point culminant de ces festivités se déroule toujours le 11 des Plantations, deux semaines après l’équinoxe de printemps. Les gens sont encouragés à aller à la rencontre des autres, à chanter, danser et s’amuser sans la moindre retenue. C’est la période favorite pour les mariages, la croyance populaire voulant que le fait de passer la nuit de noce dans un champ fraichement ensemencé garantisse une union fertile.
Raksha Bandhan, Le Jour des Frères et Sœurs (Jour de la Terre, le 20 des Cueillettes)
En Pérennelande, cette fête d’origine baklunie a été entièrement reprise à son compte par le culte de Béreï. Elle célèbre le lien de fraternité qui unit deux êtres humains, qu’ils soient parents ou de sincères amis. Frères et sœurs paradent dans la rue, en portant des bracelets de cérémonie et des colliers de fleurs qu'ils se sont échangés, pour signifier un lien familial fort. Ce jour-là, des amis très proches peuvent créer un lien inaliénable de frères et/ou sœurs de sang.
Festival du Brassage (Équinoxe d'automne)
Au sein de la Vieille Foi, Béreï est la Dame de l'Automne (Ehlonna étant la Servante du Printemps, Obad-Haï le Seigneur de l'Eté, et Nerull le Roi de l'Hiver). Par conséquent, le Festival du Brassage, dont le point culminant est l’équinoxe d’automne, revêt une importance toute particulière pour son culte. On célèbre les récoltes avec des festins très arrosés, des chansons et des danses, sans oublier d’honorer la Maîtresse de la Terre. Les prêtres et les druides vendent des gâteaux de miel que les gens vont déposer sur un autel, en offrande à Béreï pour la remercier de sa générosité.
prêtre de Béreï

Prêtres du culte (les Champâtres)

Le clergé de Béreï se décompose en deux groupes : les prêtres, principalement présents dans les régions les plus peuplées et les plus civilisées, et les druides, dans les zones les plus reculées et dans les enclaves flannas les plus anciennes où la Vieille Foi est profondément enracinée. Ces dernières décennies, le nombre de prêtres n’a cessé de croître et est devenu largement majoritaire au sein du clergé, les druides ayant tendance à s’éloigner de plus en plus des zones urbaines et à se tourner vers le culte de Béory.

En l’absence de prêtres dans la même zone, les druides remplissent toutes leurs obligations cultuelles envers la communauté, mais ils s’intéressent davantage à l’équilibre de l’écosystème et veillent au respect des étendues sauvages. Lorsque les deux groupes cohabitent, ils entretiennent des relations cordiales mais ont souvent des désaccords sur la politique agricole à mener.

Profil psychologique des prêtres

Les Champâtres sont réputés pour leur altruisme, leur énergie, leur grande sociabilité et leur loyauté. Fidèles en amour comme en amitié, ils considèrent souvent leurs compagnons d’aventure comme des membres de leur famille et estiment ces liens aussi sacrés que ceux du sang.

Organisation

Les druides s’inscrivent pleinement dans l’organisation hiérarchique de la Vieille Foi. Les prêtres respectent, quant à eux, une hiérarchie propre à l’Église de Béreï, en gardant toutefois une grande liberté d’action, la plupart œuvrant en toute indépendance au sein de leur communauté. Les titres utilisés par les prêtres tiennent davantage à leur fonction qu’à leur rang au sein du clergé ; ils leur sont souvent attribués par la communauté au sein de laquelle ils vivent.

Activités journalières

Les Champâtres ont tendance à rester proches de leur famille, rendant de nombreux services à la communauté agraire au sein de laquelle vivent leurs proches. Ils officient lors des cérémonies de mariage, conseillent les jeunes couples et aident les femmes à accoucher. Ils règlent les conflits au sein des familles et entre voisins, veillent sur les fermes les plus isolées et favorisent les liens entre les petits villages. Ils conseillent les fermiers dans leurs cultures, bénissent les semis et les récoltes, luttent contre la surexploitation du sol et revigorent les terres stériles.

Ils voyagent parfois, généralement pour transmettre des nouvelles entre les communautés ou servir d'intermédiaire dans des conflits intercommunautaires. Ils emportent toujours des graines avec eux pour qu'elles puissent être semées dans des terres favorables. Leurs pas peuvent les mener très loin à la recherche de plantes nouvelles qui pourraient être avantageusement introduites dans la région où vit leur communauté.

Relations avec les autres clergés

Les clergés de Béreï et de Béory entretiennent une relation unique, les prêtres de Béreï étant souvent considérés comme les équivalents villageois des prêtres forestiers de Béory. Ils s'entraident pour débarrasser une région d'une menace, aussi souvent qu'ils se chamaillent (gentiment) pour savoir s'il faut plus de terres à cultiver, s'il faut moins d'arbres à abattre, etc.

Les Champâtres entretiennent d’excellentes relations avec les clergés de Pélor (vie), d’Ehlonna (fertilité), de Myhriss (amour) et de Zodal (bienveillance). Leurs relations avec les clergés des autres divinités de l’agriculture et/ou du foyer sont cordiales et coopératives, tout particulièrement celles du panthéon œridien (Merikka et les Velaeri : Velnius, Atroa, Sotillon, Wenta et Telchur) et du panthéon hobbit (Sheela Peryroyl, Yondalla et Cyrrollalee), mais également Phyton (panthéon sulois), Gesthaï (panthéon bakluni), Berronar Purargent (panthéon nain) et, dans une moindre mesure, Baervan Ermiterrant (panthéon gnome).

Les Champâtres s’opposent à tous les cultes mauvais ainsi qu’à ceux qui mettent en œuvre une loi trop intransigeante ou un chaos dévastateur, au détriment du bien-être des communautés rurales et de leur environnement.

Caractéristiques minimales :
Sagesse 12 et Charisme 13 (Bonus de 10 % sur leurs points d'expérience si leur sagesse et leur charisme ont un score supérieur ou égal à 16.)
Races / Sexes autorisés :
Le clergé est ouvert à tous les humains et demi-humains mais, dans les faits, il est essentiellement constitué d'humains d'origine flanna, ne comptant que quelques demi-elfes et petites-gens dans ses rangs. Le clergé accueille indifféremment hommes ou femmes, qui officient d'ailleurs fréquemment en couple au sein d'une même communauté.
Alignements possibles :
Neutre Bon
Armes autorisées :
Faucille (en premier), tout outil agricole pouvant servir d'arme, ainsi que les armes contondantes.
Armures autorisées :
Armure de cuir, bouclier en bois.
Vêtements cléricaux :
Dans l'Ouest de la Flannesse, les Champâtres portent des robes orange lors des offices ; ceux de l'Est ont adopté des robes blanches bordées de jaune. Le reste du temps, ils revêtent très majoritairement les habits traditionnels de leur communauté.
Sphères Majeures :
Générale, Climat, Élémentaire (Terre), Garde, Soins, Soleil, Végétale, Vigilance.
Sphères Mineures :
Animale, Nécromancie blanche, Protection.
Sorts spéciaux :
(2) Faveur de la déesse, (3) Soc fantôme, (4) Lance végétale.
Pouvoirs sur morts-vivants :
Repousse comme un clerc de son niveau.
Compétences requises :
Agriculture, Premiers secours.
Compétences en bonus :
Herboristerie.
Pouvoirs spéciaux :

niveau 1
Une fois par jour : Cérémonie cléricale.
niveau 3
À partir de ce niveau, un Champâtre peut parfaitement identifier les plantes domestiques (fruits, légumes, céréales et herbes) comme un druide de même niveau. Il connaît les différentes maladies et parasites qui peuvent affecter les cultures et sait comment y remédier. Il détecte les problèmes de développement dus à un mauvais entretien, à un emplacement défavorable ou aux aléas climatiques.
niveau 5
Une fois par jour : Création de nourriture et d'eau.
niveau 7
Une fois par semaine : Croissance végétale.
niveau 9
Si un Champâtre dirige un temple dédié à Béreï depuis plus d’un an, il peut lancer un sort de gardien sacré, agissant dans un rayon de 30 m par niveau autour du temple, pour tous les autochtones d’alignement neutre ou neutre bon. (Les autochtones sont définis comme ceux qui vivent dans le village depuis plus de quatre mois.) Le prêtre saura instantanément si un autochtone est en difficulté et aura une idée générale de sa situation ; il peut s'agir d'un enfant qui s'est blessé au genou en tombant, d'une femme en train d'accoucher ou d'un homme agressé par un ruffian de passage. Le sort dure un mois par niveau du prêtre et peut couvrir un maximum de 25 personnes par niveau. Le lancement du sort nécessite une cérémonie spéciale, au cours de laquelle les récipiendaires doivent répandre des pétales de rose (ou autre fleur régionale) autour du temple. Si, pour une raison quelconque, le nombre de personnes dans les environs est supérieur au nombre que le sort peut affecter, le prêtre peut choisir qui est inclus ou non dans le sort et cela ne peut être modifié avant la fin de la durée du sort.
niveau 14
Une fois par mois : Souffle de vie.

Sortilèges spécifiques au culte de Béreï

Faveur de la déesseFavor of the Goddess

(Altération, Invocation/évocation)
Niveau :
2
Portée :
Contact
Durée :
Permanente
Zone d'effet :
2 plantes, fruits ou légumes / niveau
Sphère :
Végétale
Composantes :
V, S
Temps d'incantation :
5
Jet de sauvegarde :
Aucun

Ce sort rend les plantes fertiles ou double la taille de fruits ou légumes arrivés à maturité. Une aura de bonté émane des végétaux affectés qui semblent rayonner de vie ; ceux qui étaient malades, gâtés ou empoisonnés peuvent dorénavant être consommés sans risque, à condition qu'ils soient comestibles en temps normal. Un végétal ne peut être affecté qu'une seule et unique fois par cet enchantement.

La croissance soudaine des fruits et légumes peut éventuellement détruire le récipient dans lequel ils sont rangés, à condition qu'ils soient suffisamment résistants. Des concombres pourraient faire éclater une caisse, tandis que des tomates seraient réduites en bouillie avant de pouvoir causer le moindre dégât.


Soc fantômePhantom Plow

(Invocation/évocation)
Niveau :
3
Portée :
6 mètres / niveau
Durée :
Permanente
Zone d'effet :
Spéciale
Sphère :
Élémentaire (Terre)
Composantes :
V, S
Temps d'incantation :
6
Jet de sauvegarde :
Spécial

Soc fantôme laboure la terre en ligne droite, dans la direction indiquée par le prêtre. La tranchée commence à ses pieds et a une longueur totale de 6 m par niveau. Elle arrête de se creuser dès qu'elle arrive à un lopin de terre sanctifié (et ne se forme pas du tout si toute la zone qu'elle doit traverser a été entièrement consacrée). Si la terre qu'elle écarte était enchantée (de manière active ou latente), celle-ci se met à luire d'un feu féerique de couleur rouge vif pendant 1d4+1 rounds.

Toute créature en surface qui se trouve sur le chemin du soc fantôme doit réussir un jet de sauvegarde contre les sorts ou être renversée et subir 1d4 points de dégâts ; tout objet en verre ou en cristal qu'elle transporte doit alors réussir un jet de sauvegarde contre les chocs ou être brisé. Les créatures se trouvant juste sous la surface, enterrées, en état de phase dans le sol ou en train de creuser, subissent 4d4 points de dégâts (sans jet de sauvegarde) au passage du soc. Si jamais la tranchée est dirigée contre un mur, elle s'arrête en l'atteignant, mais non sans lui avoir délivré l'équivalent d'un coup de bélier (voir la table 52: Jets de sauvegarde structurels, dans le Guide du Maître).


Lance végétalePlant lance

(Altération)
Niveau :
4
Portée :
5 m / niveau
Durée :
4 rounds
Zone d'effet :
Spéciale
Sphère :
Végétale
Composantes :
V, S, M
Temps d'incantation :
7
Jet de sauvegarde :
Aucun

Ce sort transforme une plante par niveau du prêtre en lance animée qui s'envole d'elle-même pour aller frapper la cible désignée. Les végétaux utilisés peuvent être de n'importe quelle sorte, un tas de mousse faisant tout aussi bien l'affaire qu'un grand arbre, mais ils doivent être vivants, sans quoi l'enchantement reste sans effet. Ils sont détruits par le sort. Les lances ne peuvent sortir de la portée du sort et se meuvent en volant à une vitesse de 27 (A).

Lorsqu'elles atteignent leur cible, les lances frappent avec le TACO normal de leur créateur et un bonus de +4 en attaque sans aucune pénalité de distance, infligeant 3d4 points de dégâts chacune. Elles pourrissent et disparaissent lorsque la victime meurt ou au terme des 4 rounds que dure le sort. En attendant, elles attaquent une fois par round sans que le personnage n'ait besoin d'intervenir (de son côté, il peut agir comme bon lui semble: combattre, jeter d'autres sorts, etc.). Les lances restent des plantes vivantes jusqu'à ce qu'elles pourrissent; elles sont donc affectées par les sorts prenant les végétaux pour cible. Elles sont considérées comme des armes +1 pour ce qui est de déterminer les créatures qui leur est possible de toucher.

Les composantes matérielles de lance végétale sont les plantes elles-mêmes. Si ces dernières ne sont pas présentes en assez grand nombre, le prêtre ne peut pas créer le maximum de lances auquel son niveau l'autorise normalement.