Bralm (La Reine Volante)
La Déesse de la Ruche, la Dame Travailleuse
Réussir sans un travail assidu est aussi peu probable
que de récolter là ou l'on n'a pas semé.
Déesse Mineure de rang 10
- Alignement :
- Neutre (Loyale)
- Plan d'existence :
- Achéron / Avalas
- Résidence :
- La Ruche Forteresse
- Symbole :
- Guêpe devant une nuée d'insectes
- Domaines :
- Insectes, amour du travail.
- Panthéon :
- Sulois, Commun (peu vénérée)
- Suivants (algt) :
- N, LN, LM, rarement LB
- Suivants (type) :
- Ouvriers agricoles, fermiers, esclaves (rarement) et leurs maîtres.
Avatar :
Bralm est dépeinte comme une femme humaine dans la cinquantaine, assez petite et d'apparence ordinaire, dont les cheveux blonds foncés et le regard vif peinent à égayer la grande austérité de son visage.
Elle peut faire pousser des ailes d'insecte dans son dos et les rétracter à volonté, mais elle ne les déploie que pour s’envoler immédiatement ou si elle sent un danger proche. C'est pour cela, qu'elle n'est pas forcément représentée avec des ailes d'insectes dans le dos.
- Bralm (druidesse 17, rôdeuse 20)
- RM 60 %; CA -2; MV 14 (vol 35); PV 170; TAC0 -7; #AT 1; Dmg 4d10+10; TA moyenne (1m58); For 22, Dex 17, Con 18, Int 19, Sag 19, Cha 14.
Elle combat avec un bâton de contrecoup spécial, qui bénéficie d'un bonus de +4 au toucher et qui inflige 4d10 points de dégâts. Tout objet en bois touché avec ce bâton doit effectuer un jet de sauvegarde contre la désintégration ou être réduit à néant. Seule Bralm peut manier ce bâton en toute sécurité ; tout autre subirait 2d10 points de dégâts par round simplement en le transportant, même s’il n’est pas tenu en main.
Trois fois par jour, Bralm peut créer un fléau d’insectes spécial, au sein duquel se trouvent 4d6 insectes géants. Aucun insecte ne lui fera jamais de mal ; c'est pourquoi l'une de ses tactiques favorites est d'engager le combat alors qu'elle se trouve au milieu d'un tel fléau d'insectes. Elle peut ordonner à tous les insectes géants d'attaquer une cible spécifique se trouvant dans la zone d'effet du sort, ou simplement de défendre son corps contre les attaques. Si les insectes géants tuent une cible spécifiée, ils disparaissent, ne laissant que la horde d’insectes normaux habituellement rassemblés par un sort de fléau d’insectes.
Lorsqu'elle le souhaite, Bralm peut prendre la forme d'un anhkheg de grande taille, d'un aspis drone, d'un formien myrmarque ou d'un quelconque insecte géant (le plus souvent une guêpe). Sous l'une ou l'autre de ces formes, elle conserve ses points de vie et sa classe d'armure, mais dispose des tous les pouvoirs de la créature en laquelle elle s’est transformée.
Bralm peut choisir librement parmi tous les sorts druidiques mais n'utilise jamais de sorts liés au feu. Elle lance tous ses sorts en lien avec les insectes, ainsi que dissipation de la magie et mur d’épines, au 23ème niveau d’expérience.
Elle est immunisée contre tous les effets des baguettes, des bâtons et des sceptres, et n'est pas affectée par les poisons provenant, même partiellement, d'insectes.
Elle possède les disciplines psioniques suivantes, au 20ème niveau de maîtrise : télépathie animale, précognition, animation suspendue et réarrangement moléculaire.
Autres manifestations
La manifestation la plus courante de Bralm sur Tærre est un essaim ou un tapis d'insectes, qui peut produire un bourdonnement intelligible ou former des motifs particuliers. Elle peut également se manifester sous la forme d'une guêpe géante, d'un ankheg ou d'un scorpion géant.
Lorsqu'elle est extrêmement en colère, il lui arrive de conjurer une masse d’insectes, semblable à une fatalité rampante, pour dévorer l'offenseur.
La manifestation la plus inhabituelle connue à ce jour est celle d'un groupe de plus d'une centaine d'esclaves qui ont interrompu leur travail et parlé d'une seule voix contre le prêtre négligent qui les dirigeait.
Aspects mythiques
Bralm est la déesse représentant le monde des insectes et la valeur du travail coopératif vers un objectif commun.
Elle est une déesse ancienne, vénérée par le peuple sulois bien avant l’avènement de leur glorieux empire. En ces temps oubliés, les tribus suloises primitives parcouraient un bassin fertile extrêmement vaste (devenu stérile après la Pluie de Feu Incolore, et connu aujourd’hui sous le nom de Mer de Poussière), situé à l’extrême sud-ouest de la Flannesse, par-delà les montagnes des Fournaises de l’Enfer. Face à une nature généreuse mais parfois hostile, la parole de Bralm, plus pragmatique que celle du distant Lendor ou de la mystérieuse Wee Jas, recevait un accueil favorable. Bralm prônait une communauté du travail très hiérarchisée, organisée sur des schémas précis observables chez des insectes tels que les fourmis, les termites ou les abeilles, où chacun avait un rôle précis à jouer pour tirer le meilleur parti des dons de la nature. Par ailleurs, les paysans la priaient pour que leurs cultures et leurs récoltes ne soient pas ravagées par des insectes.
Au cours des siècles qui suivirent la grande migration suloise, l’influence de son culte a diminué au profit de divinités résolument plus proches de la nature ou davantage tournées vers le commerce et la guerre ; il a carrément été abandonné par les tribus barbares qui s’installèrent dans la Péninsule Thilonienne.
Bralm entretient des relations courtoises avec les autres membres loyaux du panthéon Sulois mais n'a pas de véritable allié en raison de ses idées inhabituelles sur les niveaux hiérarchiques. Dans le cadre d’un projet commun, elle évalue ses pairs et les situe dans la chaîne de commandement selon leurs compétences les plus appropriées pour que le projet aboutisse, sans tenir compte de leur statut divin ; exigence à laquelle la plupart des dieux refusent de se plier. Elle-même est étrangère à l’attitude arrogante et dominatrice de nombreuses divinités loyales, ainsi qu’aux caprices chaotiques et passionnés des autres. Elle n’est guère soucieuse de son statut et ne veut pas être vénérée ou même simplement flattée pour son travail. Elle déteste ceux qui perturbent son idée de cohésion parfaite, à l’instar de Trithéréon qui s'est attiré son inimitié permanente. Elle éprouve une profonde aversion pour le feu, cet implacable destructeur d’insectes, et est donc en très mauvais termes avec la volcanique Joramy et l’incendiaire Pyremius. Parmi les dieux loyaux, Heironeous nourrit une antipathie de longue date à l’égard de Bralm ; en réaction, cette dernière a établi une alliance de circonstance, parfois difficile, avec son frère Hextor.
L'origine des insectes
Rêveries d'un païen mystique, par Louis Ménard.
Le culte de Bralm
Dogme
Seul, il y a le chaos et la solitude, mais dans une communauté structurée, il y a la paix et le bien-être pour tous. Chacun a sa place dans la société et chacun doit y jouer le rôle qui lui échoit, même lorsqu’il n’en saisit pas toute la dimension. Il faut obéir à ceux qui occupent une position sociale plus élevée et à ceux qui possèdent de plus grandes compétences.
Plus pénible sera la tâche, plus elle procurera de contentement. Il faut se concentrer sur ses talents et en faire profiter la communauté par un travail acharné. Les insectes de la Ruche ont emprunté cette voie et sont un modèle sur lequel nous pouvons modeler notre vie.
L’Église de Bralm encourage la population à se tenir à sa place dans la société et à effectuer les tâches qui lui sont assignées sans poser de question. Elle enseigne l’obéissance aveugle envers une juste autorité, la coopération avec ses pairs et le travail d’équipe. Elle prône le contentement dans un travail pénible et compare ses disciples aux insectes dans une ruche.
Les adorateurs
La plupart des fidèles de Bralm la vénèrent comme patronnesse du travail, organisé pour atteindre un objectif collectif de manière efficace. Ils prient pour obtenir son aide et sa bénédiction dans des travaux éreintants, en particulier ceux qui impliquent un grand nombre de personnes, comme la construction, l'agriculture et l'exploitation minière.
Les conducteurs de travaux et les esclavagistes trouvent en elle la justification du servage, de la servitude et de la nécessité d’une obéissance absolue des travailleurs sous leurs ordres. Les ouvriers et même certains esclaves trouvent en elle un certain réconfort, priant pour qu’elle soutienne leurs efforts et les aide dans leur labeur, ainsi que dans l’espoir d’être récompensés, dans cette vie ou après la mort.
Son culte est surtout vivace dans les régions chaudes, notamment dans les marais et les jungles du sud de la Flannesse, où son aspect de déesse des insectes est plus communément mis en avant. Elle est une divinité majeure de la Fratrie Écarlate qui a répandu son culte en dehors de la Péninsule de Tilvanot, notamment dans le Fief des Princes de la Mer, le Grand Marécage et sur le continent d’Hepmonésie. Les rares nomades sulois qui subsistent dans la Mer de Poussière la tiennent en haute estime.
Lieux de culte
Les temples traditionnels de Bralm s’inspirent des habitats des insectes sociaux. Construits en pierre brute, en bois, en terre crue et autres matériaux courants, ils nécessitent un entretien régulier mais sont facilement réparables s’ils sont endommagés. Ce sont de vastes complexes, en partie souterrains, fractionnés en une multitude de chambres, isolées les unes de autres par des parois épaisses mais interconnectées par des passages étroits. Chaque chambre est ainsi reliée à deux, trois ou quatre autres, formant un véritable réseau labyrinthique. Les différents étages sont reliés par des rampes spiralées souvent gardées par des insectes géants ou des monstres insectoïdes. Il n’y a que rarement des portes intérieures et les membres du clergé ont accès à n’importe quelle partie du temple, à l’exception des quartiers personnels qui sont au demeurant très clairsemés.
Ces temples abritent une multitude d’insectes, et ont presque toujours des spécimens géants semi-intelligents comme animaux de compagnie, de garde ou sacrés. Ils sont dressés pour ne pas attaquer les membres du clergé, qu’ils reconnaissent à leur odeur ; les invités doivent s’enduire d’un onguent parfumé, spécifique à chaque temple, pour ne pas être inquiétés.
Le feu est frappé d’anathème et il est inconcevable qu’une quelconque flamme ne brûle dans un lieu sacré. En conséquence, les seules sources d’éclairage sont naturelles, magiques ou produites par des organismes lumineux.
Dans les territoires sous l’autorité de la Fratrie Écarlate, chaque grande cité abrite un temple de Bralm imposant, souvent construit en périphérie ou dans la campagne environnante. Bralm est également une des divinités occupant une place centrale dans les temples dédiés à l’ensemble du panthéon sulois et présents dans toutes les villes et villages de la péninsule de Tilvanot. Des sanctuaires plus modestes sont construits à l'entrée de chaque mine sous contrôle de la Fratrie.
Le Temple de l'Abeille dans la jungle de Tilva vénère l'aspect insectoïde de Bralm. Au sein de ses chambres alvéolaires, il abrite une reine des abeilles géante, hautement sacrée aux yeux du culte, et produit du miel extrêmement savoureux, aux propriétés curatives affirmées.
Rituels particuliers
Les fidèles prient Bralm deux fois par jour, à l’aube et au crépuscule. Les prières du matin sont plus particulièrement tournées vers le travail à accomplir dans la journée, recherchant force, courage et inspiration auprès de la Dame Travailleuse.
Donnez-nous la force et la ténacité de la fourmi. Donnez-nous l’ingéniosité et la cohésion de la termite. J’aimerais m’accomplir dans le travail, me concentrer sur les objectifs que vous avez mis devant moi pour être efficace tant que je serai à ce poste. Accordez-moi la sagesse, la force et le discernement pour bien faire mon travail.
Les prières du soir sont davantage faites pour remercier la Déesse de la Ruche de ses bienfaits ou rechercher son pardon pour des fautes commises dans la journée.
Fêtes religieuses importantes
- La Fête de la Ruche (Jour des Dieux, le 4 des Offrandes de la Terre)
- Le 4ème jour des Offrandes de la Terre, au cours duquel on célèbre Bralm en tant que Déesse de la Ruche, est hautement sacré à double titre. Premièrement, le culte le considère symboliquement comme le plus chaud de l’année, car au cœur du Plein Eté. Deuxièmement, il marque l’arrivée à maturité du meilleur miel de l’année et le début de sa période principale de récolte.
- En ce jour, les prêtres et les fidèles construisent d’étranges structures à partir de bâtons et de boue, qui semblent n'avoir d'utilité que pour des insectes. Les prêtres oignent les membres de l’assemblée de parfums exotiques, spécialement bénis, puis libèrent de petits essaims d'abeilles, de bourdons et de guêpes qui s'accrochent aux adeptes parfumés mais sans les piquer.
Prêtresses du culte (les Frilogynes)
Largement dominée par les femmes, l'Église de Bralm prône le matriarcat, et la règle du féminin l'emporte dans les écrits et les titres religieux.
Profil psychologique des prêtresses
Les Frilogynes placent l'ordre et l’harmonie collective au-dessus de leurs émotions et de leurs besoins individuels. Elles aiment diriger et imposer leur conception de l’ordre ; notamment lorsqu’elles sont confrontées à des groupes de personnes indépendantes d’esprit. Elles font preuve de patience pour montrer aux étrangers la sagesse de leurs préceptes, mais sont promptes à réagir, n’hésitant pas à se salir les mains, face au chaos, l’improductivité et l’incompétence qui entravent la bonne marche de la société et des projets communs.
Elles ont un fort sentiment de supériorité mais ne tirent pas de gloire de leur position dominante, pensant que c’est naturellement le rôle des plus forts de prendre soin des plus faibles, et le rôle des plus faibles d’obéir aux plus forts. Leur obsession est d’augmenter le nombre de fidèles des divinités légalistes du panthéon sulois et de voir leur modèle sociétal, basé sur celui des insectes, s’étendre à toute la Flannesse.
Les Frilogynes sont bien sûr très respectueuses du monde des insectes et épousent leur crainte du feu, certaines développant une véritable pyrophobie qui peut aller jusqu’à refuser de se réchauffer auprès d’un feu de camp et de manger des aliments cuits à la flamme.
Organisation
L’Église de Bralm est très bien organisée, même en dehors de la Péninsule de Tilvanot, et son pouvoir central se trouve tout naturellement à Hesuel Ilshar, la mystérieuse capitale de l’Empire de la Fratrie Écarlate. Le clergé est divisé en trois groupes hiérarchiques ; les Frilogynes du 1er au 6ème niveau constituent la Légion des Exécutantes, celles du 7ème au 10ème niveau composent la Phalange des Directrices, et celles à partir du 11ème niveau forment le Cénacle des Maîtresses d'Œuvre.
Au sein d’un même groupe, la hiérarchie évolue selon le projet commun en cours, se basant davantage sur les compétences spécifiquement nécessaires à la réussite de ce projet que sur les niveaux d’expériences. Par contre, les Exécutantes se doivent d’obéir aveuglément aux Directrices, et ces dernières doivent se conformer aux ordres des Maîtresses d'Œuvre.
Les Frilogynes les plus neutres ne cherchent pas activement à progresser au sein de la hiérarchie, considérant que leur ascension se fera naturellement si cela répond aux besoins de la collectivité. Depuis près d’un demi-siècle, ce sont bien trop souvent les prêtresses d’alignement loyal mauvais, sous l’impulsion de la Fratrie Écarlate, qui accèdent aux plus hauts rangs.
Activités journalières
Les Frilogynes sont toujours occupées, travaillant sept jours sur sept et quasiment du lever du soleil à son coucher, entre les matines et les complies.
Elles excellent à superviser un grand nombre de personnes et à rendre un travail collectif plus efficace. Elles font donc de bons contremaîtres et des capitaines militaires efficaces. Elles encadrent le travail forcé des esclaves et des criminels condamnés, supervisent les fermes et contrôlent les mines. Les agriculteurs leur demandent d’intervenir lorsque des insectes menacent leurs cultures ou, au contraire, sont indispensables à la production de matières telles que la soie et le miel. Certaines, parmi les plus érudites et aux aspirations mauvaises, coopèrent avec les mages de la Fratrie Écarlate dans leurs programmes d'élevage de monstres.
Au sein de la Fratrie Écarlate
Comme tous les prêtres des cinq divinités majeures de la Fratrie Écarlate – Bralm, Llerg, Pyremius, Syrul et Wee Jas – les Frilogynes doivent consacrer une grande partie de leur temps aux tâches intercultuelles suivantes.
- Contrôler la vie religieuse des citoyens (nul n’est forcé de croire mais tous doivent respecter les dieux officiels et ne pas s’adonner à des cultes interdits).
- Promouvoir l’ensemble du panthéon sulois dans les terres conquises (mission réservée aux prêtres les plus charismatiques et les plus persuasifs).
- Soigner les maux physiques des citoyens (gratuitement s’ils ont été blessé lors d’une mission, ou sinon en échange d’une faible donation).
- Bénir les armées qui se mettent en marche, les navires qui partent en expédition et les agents (assassins, espions, etc.) qui entreprennent une mission importante.
- Conseiller les nombreux agents de la Fratrie Écarlate, à tous les niveaux, selon la valeur de ses propres compétences ; les Frilogynes intervenant le plus couramment dans les Offices de Servitude et de Souveraineté.
- Les curés de village et les aumôniers des avant-postes militaires doivent subvenir aux besoins physiques et spirituels de leurs ouailles, avec la tâche supplémentaire d'enseigner le sulois écrit aux paysans.
Relations avec les autres clergés
Le clergé de Bralm est autocentré et n’interagit ou ne coopère que rarement avec les autres clergés. S’il le fait, ce n’est que dans le but d’étendre sa domination et d’imposer son modèle sociétal, ou alors par obligation. En dehors du panthéon sulois, le clergé de Bralm est cependant connu pour nourrir une inimitié particulière envers celui de Trithéréon, dont les idéaux libertaires sont en opposition directes avec les siens, et pour détester le culte de Joramy, dont il craint la colère incendiaire.
Au sein de la Fratrie Écarlate, l’Église de Bralm entretient des relations distantes, mais respectueuses, avec celles de Lendor, Osprem et Xerbo ; elle soutient systématiquement l’Église de Wee-Jas dans les conflits politico-théologiques, et ne collabore que contrainte et forcée avec celles de Llerg, Pyremius et Syrul.
- Caractéristiques minimales :
- Constitution 14 et Sagesse 12 (Bonus de 10 % sur leurs points d'expérience si leur sagesse et leur constitution ont un score supérieur ou égal à 16.)
- Races / Sexes autorisés :
- Le clergé est essentiellement constitué d'humains d'origine suloise, auxquels viennent s'ajouter quelques esclaves humanoïdes et possiblement des créatures insectoïdes intelligentes. Les trois-quarts du clergé sont de sexe féminin.
- Alignements possibles :
- Neutre, Loyal Neutre et Loyal Mauvais.
- Armes autorisées :
- Bâton (en premier), faucille, faux, fléau, fronde, gourdin, hachette.
Plus rarement : arbalète, attrape-coquin et fléchettes. - Armures autorisées :
- Toutes celles qui ne sont pas plus encombrantes qu'une cotte de mailles.
- Vêtements cléricaux :
- Les maîtresses de cérémonie portent toujours une tenue évoquant un insecte de part leur couleur, leur forme et des accessoires vestimentaires très singuliers. En dehors de ce cas, les tenues sont toujours très sobres et il n'y a pas de code vestimentaire strict. Les prêtresses portent souvent des bijoux en métal vert, noir ou doré, et s'habillent couramment de robes jaunes ou brunes, mouchetées de nombreux motifs d'insectes. Les prêtres peuvent aussi porter des robes mais la plupart préfèrent un pourpoint ou une tunique, au-dessus d'un pantalon en cuir souple.
- Sphères Majeures :
- Générale, Animale, Charme, Combat, Loi, Soins, Vigilance.
- Sphères Mineures :
- Climat, Conjuration, Divination, Garde, Nécromancie blanche, Protection.
- Sorts spéciaux :
- (3) Parfum de la Souveraine.
- Pouvoirs sur morts-vivants :
- Aucun.
- Compétences requises :
- Lecture/Écriture (Sulois), Météorologie.
- Compétences en bonus :
- Agriculture, Connaissance des animaux (insectes).
Pouvoirs spéciaux :
- niveau 1
- Esprit de Bralm : bonus permanent de +1 à tous les tests des compétences diverses.
- Une Frilogyne lance tous ses sorts impliquant des insectes comme si elle avait deux niveaux supérieurs.
- niveau 3
- À partir de ce niveau, tout bâton ou gourdin (ou autre arme en bois) non-magique manié par une Frilogyne est considérée en tous points comme une arme magique +1.
- niveau 5
- Sang de Bralm : Immunité permanente aux venins d'insectes et d'arachnides, normaux ou géants, ainsi qu'aux poisons obtenus à partir de ces insectes.
- Bonus de +1 aux jets de sauvegarde contre les baguettes, bâtons et sceptres.
- niveau 7
- Peau de Bralm : Lorqu'une Frilogyne atteint ce niveau, sa peau devient légèrement chitineuse, lui procurant un bonus permanent de -1 à la Classe d'Armure.
- niveau 10
- Ruche de Bralm : À partir de ce niveau, les alliés (à raison d'un par niveau d'expérience) travaillant sur un projet commun avec une Frilogyne bénéficient d'un bonus de +1 à tous leurs tests des compétences diverses en relation avec ce projet.
- Une fois par jour : Fléau d'insectes.
- niveau 13
- Aura de Bralm : À partir de ce niveau, aucun insecte de taille normale ou géante n'attaquera une Frilogyne sans y être forcé magiquement.
- niveau 15
- Une fois par jour : Fatalité rampante.
Une Frilogyne ne peut utiliser aucun sort ou objet magique créant du feu de quelque manière que ce soit. Tout manquement volontaire à cette règle entraînerait l'incapacité à mémoriser le moindre sort jusqu'à ce que la prêtresse se soumette à un sort de pénitence.
Une Frilogyne peut prier pour obtenir un sort de n'importe quelle sphère druidique (à l'exception de la sphère Élémentaire de Feu) à la place d'un sort habituel, à raison d'un sort par niveau d'expérience.
Dernière mise à jour, le 29/04/2024 :