Les Dieux de Greyhawk
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Demi-Dieux

Béory, Mère Tærre

Alors que la Lumière recouvrait les Ténèbres, Pélor vit enfin Béory, et Béory
vit Pélor, et immédiatement ils tombèrent follement amoureux...  Alors ils
entamèrent leur danse de joie, et de leurs danses naquirent leurs Enfants...

Déesse Majeure de rang 19

Alignement :
Neutre (bon)
Plan d'existence :
Plan Primaire / Tærre
Résidence :
Toute la Tærre
Symbole :
Disque vert ou corps d'une femme gironde
Domaines :
Nature, Tærre, Pluie.
Panthéon :
Flanna et Commun
Suivants (algt) :
Tout alignement.
Suivants (type) :
Druides, fermiers, tribus flannas.
Statuette de La Mère

Avatar :

Dans les très rares occasions où elle choisit de se révéler à ses fidèles, Béory prend les traits d'une femme flanna gironde, d'âge mûr, aux cheveux bruns et à la peau parcheminée. Elle est vêtue d'une robe vert sombre et porte une couronne de feuilles et de fleurs. Tous ceux qui ont pu la voir ont été marqués par sa sérénité, sa sagesse et son imposante présence.

C'est une femme gentille, patiente, attentionnée, peu encline à se battre au corps à corps et préférant utiliser sa magie pour régler ses différents.

Béory (druidesse 35, prêtresse 35)
RM 100 %; CA -4; MV 24; PV 267; TAC0 -11; #AT 1; Dmg 1d6+15 (bâton); TA moyenne (1m73); For 22, Dex 21, Con 25, Int 20, Sag 25, Cha 19.

Béory combat avec un bâton des grandes forêts +5 unique, dont le nombre de charges est illimité, qui possède tous les pouvoirs possibles pour une telle arme, en plus de pouvoir pétrifier un adversaire au toucher. Le lien existant entre Béory et Tærre est si fort que, quand elle combat, toute la végétation autour d'elle dans un rayon de 15 m combat avec elle. Les branches des arbres agrippent ses adversaires, l'herbe pousse pour entraver leurs jambes etc. Cette défense spéciale est traitée comme un sort d'enchevêtrement permanent (JP avec un malus de 5 à chaque round). Un adversaire entravé le reste tant que Béory combat à moins de 15 m de lui ou 5-20 tours après qu'elle soit partie.

Bien qu'elle puisse utiliser les sorts de toutes les sphères accessibles aux prêtres, Béory préfère ceux des sphères animale, élémentaire, climat et végétale. Deux fois par jour, elle peut invoquer 6-24 mammifères sauvages, tels que des loups ou des ours; les animaux obéissent à ses ordres pendant 8 heures et mourront pour elle si besoin est. Elle peut également invoquer 3-12 mammifères géants avec les mêmes restrictions. Enfin, Béory peut charmer les plantes à volonté et est sous l'effet d'un sort d'invisibilité aux morts-vivants permanent.

Autres manifestations

La plupart du temps, les adeptes de Béory, hormis ses druides, sont des gens très superstitieux. Pour eux, un changement de temps soudain, une neige précoce ou une pluie tardive sont des manifestations indiscutables de la puissance de Béory, de sa colère ou de son plaisir suivant la saison et de nombreux autres paramètres qui échappent aux non-initiés. La liste de ces soi-disant manifestations est trop longue pour être détaillée ici.

Béory peut très rarement apparaître sous les traits d'une jeune femme aux cheveux de lin, portant un râteau et louant ses services pour aider aux travaux des champs, ou équipée d'une baguette de coudrier et se proposant de guider un fermier jusqu'à une importante source d'eau claire.

Statuette de Béory

Aspects mythiques

Béory, la Mère Tærre, est la personnification de la nature et, à ce titre, elle tient une place importante dans les croyances de tous les peuples de Tærre; plus particulièrement dans celles des Flannas pour qui la terre est sa chair, les rivières ses veines, le vent son souffle, le brouillard son haleine et la pluie ses larmes. Selon eux, tous les êtres vivants, toutes les plantes sont ses enfants et elle les chérit sans distinction de race ou de moralité. Les mythes flannas la décrivent comme une divinité puissante mais pour qui seuls les événements pouvant bouleverser l'équilibre de Tærre importent véritablement.

Divers aspects de Béory étaient vénérés en Flannesse bien avant l’arrivée des premiers œridiens. Toutefois, son culte ne devint ce que nous en connaissons actuellement qu’avec les premières invasions œridiennes. C’est, avec celui d’Obad-Haï et d’Ehlonna des Forêts, un des trois cultes fondateurs de la Vieille Foi. Dans le panthéon flanna, Béory fait partie d'une triade de dieux majeurs représentant la nature souveraine (Béory), la vie (Pélor) et la mort (Nérull); c'est-à-dire l'ordre naturel des choses. Elle y occupe le rôle de la déesse fertile, à la fois mère et femme des dieux, créatrice des esprits invisibles et détentrice des secrets de l'univers.

Le culte de Béory

Dogme

Béory est la source de toute vie. Qu'ils vivent à la surface de Tærre, sous les océans ou sous terre, tous les êtres font partie du cycle des naissances, de la vie et de la mort, et donc de Béory. Elle les aide à croître, les nourrit de sa douce pluie, et quand l'heure est venue, les rappelle à elle pour mourir. Les désastres causant des destructions de masse lui sont pour elle une véritable souffrance. Les actes des uns et des autres ne lui importent pas tant qu'ils ne menacent pas Tærre. Celle-ci doit être protégée pour maintenir les cycles naturels qui l'animent et la rendent féconde.

Les adorateurs

Les adorateurs de Béory sont essentiellement humains, surtout d'origine flanna. Quelques elfes et des petites-gens la prient aussi mais ils sont assez rares. Bien qu'Ehlonna des Forêts lui soit souvent préférée, Béory est également une divinité très prisée par les créatures des bois.

Béory est sans nul doute la divinité qui compte le plus grand nombre de suivants parmi les peuples humains. Toutes les ethnies humaines de Flannesse sans exception l'honorent et, même si ses suivants sont plus volontiers d'origine flanna, elle est également très populaire chez les nomades baklunis, chez les peuples sulois et dans les royaumes œridiens. Béory est une déesse très largement vénérée dans les enclaves flannas, en Pérennelande, dans la région de Verbobonc, et dans les zones les plus rurales de l'ancien Grand Royaume.

La grande majorité des adorateurs de Béory sont des paysans. Ils la prient surtout pour lui demander de bonnes récoltes et des pluies abondantes. Dans les régions les plus civilisées, comme les terres d'Ærdy, l'adoration de Béory fait plus penser à un rite folklorique qu'à une véritable religion. En revanche, en Pérennelande, où la foi druidique prédomine depuis des siècles, Béory est une déesse majeure respectée de tous, du citadin au montagnard, des riches comme des pauvres.

Malgré cela, les personnes priant Mère Tærre pour ce qu'elle est réellement sont presque aussi rares que ses druides. Ces adorateurs avertis sont des ermites, des sages et des philosophes. On les trouve partout en Flannesse où ils œuvrent discrètement pour défendre Tærre et l'ordre établi de ses cycles vitaux.

Lieux de culte

Il n'existe pas à proprement parler de temples ou de chapelles dédiés à Béory. En revanche, la Flannesse compte de nombreux sites sacrés voués à cette déesse. Il s'agit le plus souvent de clairières ou de buttes bordées de pierres dressées et dont la disposition marque un ou plusieurs événements célestes, climatiques ou géologiques d'importance.

Les cercles de pierres, comme on les appelle communément, sont construits à des endroits où la magie bienfaitrice irradiant du corps de Béory est intense. Le cercle de menhirs est conçu de façon à canaliser cette énergie. Plus la magie de l'endroit est intense, plus le lieu possède des pouvoirs magiques importants. Par exemple, Rondepierre, situé juste à l'est de la ville de Faucongris, protège les gens qui s'y trouvent contre les sorts de divination. De la même façon, les Pierres Chantantes de la Forêt de Vesve semblent également posséder des pouvoirs magiques.

Davantage que des temples, les cercles sont des points de ralliement, de célébration et de rencontre. Chaque cercle donne son nom à la congrégation qui lui est rattachée, si elle existe. Les cercles comportant un autel sacrificiel sont les plus importants. On les trouve surtout dans les zones rurales mais également dans des endroits très sauvages, à l'écart de toute civilisation. Typiquement, 1 à 4 prêtres leur sont rattachés. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils y demeurent en permanence.

Objets associés

La béorine. Cette plante est fortement liée au culte de la déesse. Elle ne pousse qu'à l'intérieur des «cercles de pierres» et est indifférente au climat. La béorine est un petit arbuste qui peut faire jusqu'à 2 m de hauteur. Ses feuilles sont vertes tout au long de l'année et il porte en permanence 4d4 fruits orangés de la taille d'une cerise. Ces fruits sont extrêmement magiques car ils concentrent l'énergie bienfaitrice de Tærre. Une personne mangeant un fruit frais regagne immédiatement 1d2 pv. Si un sort de Baie Magique est fait sur ces baies, celles-ci sont trois fois plus puissantes que des baies normales. Ces arbustes sont hautement sacrés pour les prêtres de Béory.

Rituels particuliers

Tatouages
A son initiation, tout prêtre de Béory est tatoué selon un rite ancestral dont la signification première est perdue. Le tatouage est fait de volutes imbriquées les unes dans les autres et faisant penser à des nuages ou à du brouillard. Traditionnellement, le tatouage initiatique est fait sur les doigts. Au fur et à mesure que le prêtre vieillit, de nouveaux tatouages sont ajoutés dans l'ordre suivant : bras, épaules, dos, pieds, jambes, ventre, torse, crâne et visage. La forme des tatouages peut varier d'un individu à l'autre mais ils ne représentent jamais quelque chose de précis. Les prêtres les plus vieux sont tatoués de la tête aux pieds.
cueillette du gui La cueillette du gui
Selon la tradition orale de la Vieille Foi, le gui serait capable de capturer la magie des deux lunes de Tærre et de la restituer sous forme d'énergie magique. De plus, la force vitale qu'il vole aux végétaux qu'il parasite peut être utilisée à des fins curatives. Il n'est donc pas étonnant que cette plante serve encore d'élément matériel à de nombreux sorts druidiques. La cueillette du gui a lieu de préférence durant Chaudenoce, quand les deux lunes sont pleines. C'est une cérémonie très solennelle qui se déroule en groupe.
Le départ
C'est de cette façon que les prêtres de Béory nomment le passage dans l'au-delà. Quand un adepte meurt, son corps est d'abord lavé avec de l'eau de source pour le purifier, il est ensuite exposé à l'air libre pendant une journée entière puis brûlé sur un bûcher. Les cendres du défunt sont finalement enterrées dans le cercle dont il dépendait quand il s'agit d'un prêtre ou ailleurs s'il s'agissait d'un fervent adorateur. Les prêtres prétendent que cette cérémonie permet à l'âme du mort de se fondre avec Béory.

Fêtes religieuses importantes

Froidenoce, Regain, Chaudenoce, Brassine.
Les quatre festivals sont des fêtes religieuses importantes et, à ces occasions, les druides se réunissent dans les cercles pour célébrer la nature pendant une semaine. Les cérémonies consistent en des prières collectives accompagnées de sacrifices de nourriture, de graines et parfois d'un animal. Les prêtres profitent également de ces occasions pour se tenir au courant et échanger des points de vue. Des quatre festivals, Regain est le plus important. En effet, c'est à ce moment que les initiations sont réalisées sous les auspices du prêtre de plus haut rang présent.

Lieux saints

A l'est des remparts de Faucongris, à moins de 100 m de la Porte des Druides de la Cité, sur une petite colline artificielle près de la piste de l'Ery, se trouve RondePierre, un double cercle de pierres levées au centre duquel se tient un autel de pierre. De nombreux autres cercles de pierres levées se rencontrent à travers la Flannesse, mais celui-ci est l'un des plus anciens connu, le site ayant été créé par des druides flannas bien avant l'édification de la cité. Ce site est aujourd'hui revendiqué par les adorateurs de Béory qui ne manquent jamais l'occasion de s'y arrêter, pour prier et méditer un moment, lorsqu'ils passent dans le coin. On a constaté qu'une personne se tenant au centre de RondePierre échappe à toute localisation ou détection par magie divinatoire.

Prêtres du culte (les Gardiens de Tærre)

Même si de nombreux druides la vénèrent, notamment ceux du Cercle de la Terre et du Cercle de l'Eau, le clergé de Béory ne compte que très peu de prêtres. Leurs pouvoirs sont tellement similaires à ceux des druides, qu'on les appelle très souvent (à tort) les druides de Béory. Cependant, ils n'appartiennent à aucun cercle druidique et n'obtiennent jamais officiellement le titre de “druide”. Ils progressent d'ailleurs en points d'expérience comme des prêtres et n'ont aucun combat ou épreuve à accomplir pour accéder aux niveaux supérieurs au 11ème.

Profil psychologique des prêtres

Les Gardiens de Tærre affichent une neutralité absolue pour tout ce qui les entoure. Ils sont très prudents et ne se décident à agir que lorsque la situation requiert une intervention directe de leur part, comme quand l'équilibre naturel d'un endroit est en danger. Ce sont des gens pensifs aimant vivre comme des ermites dans le plus grand isolement. Ces prêtres sont des contemplatifs et ils n'utilisent leurs talents que pour éviter que l'ordre naturel des choses ne change. A force de scruter le monde, ils ont d'ailleurs tendance à réagir avec un temps de retard mais vont alors droit au but.

Ils sont très conservateurs et détestent s'immiscer dans les affaires des humains, demi-humains et humanoïdes de la Flannesse.

Organisation

Les Gardiens de Tærre sont surtout présents dans les zones sauvages de la Flannesse. Ils vivent dans le plus grand isolement, évitant tout contact avec le monde extérieur. Seuls les elfes des bois de certaines grandes forêts comme la Vesve ont quelques contacts avec eux. Le petit clergé de Béory est organisé en congrégations, chacune étant rattachée à un cercle sacré de menhirs. La plupart de ces congrégations ne comptent que quelques prêtres mais certaines peuvent compter jusqu'à 20 individus. Il n'existe pas de hiérarchie au sein d'une congrégation. Chacun y est considéré comme l'égal de l'autre. Cependant, le plus vieux prêtre est toujours écouté, car son âge reflète sa sagesse.

Activités journalières

Béory n'exige rien de ses prêtres. En fait, certains sages se demandent même si elle se préoccupe de leur existence, tant ils jouissent d'une grande liberté d'action. Les prêtres passent le plus clair de leur temps à communier avec la nature. Lors de leurs vagabondages sur leur domaine, ils sanctifient des endroits, soignent les plantes, pansent les animaux blessés, veillent à la bonne cohabitation des diverses espèces dont l'homme, etc. En de rares occasions, surtout lors de périodes de disette, ils vont même aider des paysans au moment des semailles. On sait également qu'à certaines occasions ils ont protégé des humanoïdes pour éviter qu'une tribu soit totalement exterminée par des humains revanchards.

Relations avec les autres clergés

Les prêtres de Béory entretiennent de bonnes relations avec ceux d'Ehlonna, d'Atroa, de Béreï et de Merikka. Ils considèrent les prêtres d'Ulaa comme des amis et des alliés fidèles. Les druides d'Obad-Haï sont leurs alliés les plus sûrs et ils collaborent d'ailleurs de façon régulière. Leurs relations avec les autres cultes sont neutres, quand elles existent. A chaque fois qu'ils le peuvent, ils s'opposent aux clergés de Tharizdun et d'Incabulos.

Caractéristiques minimales :
Sagesse 16 et Charisme 12 (Bonus de 10 % sur leurs points d'expérience si leur sagesse et leur charisme ont un score supérieur ou égal à 16.)
Races / Sexes autorisés :
La plupart des Gardiens sont humains, mais le clergé est ouvert à tous les demi-humains et même les créatures féériques. La majorité des Gardiens sont actuellement des hommes (65 %).
Alignements possibles :
Neutre (éthiquement, avec une moralité à tendance bonne)
Armes autorisées :
Comme les druides.
Armures autorisées :
Des armures naturelles telles que la cuirasse ou l'armure de cuir sont autorisées mais inhabituelles.
Vêtements cléricaux :
Sobre robe de couleur verte, brune ou grise.
Sphères Majeures :
Nature, Animale, Climat, Élémentaire ( Air, Eau, Feu, Terre), Soins, Temps, Végétale.
Sphères Mineures :
Charme, Conjuration, Garde, Protection, Voyageurs.
Sorts spéciaux :
(4) Lance végétale, (7) Conjuration d'un élémentaire de la nature.
Pouvoirs sur morts-vivants :
Aucun
Compétences requises :
Herboristerie, Connaissance des animaux.
Compétences en bonus :
Tatouage.
Pouvoirs spéciaux :

Les pouvoirs des Gardiens de Tærre qui sont assimilables à des sorts ont un ajustement à l'initiative de 3 segments. Ils n'ont aucune composante vocale et la seule composante somatique consiste pour un prêtre à étreindre son symbole entre ses deux mains tout en se concentrant.

niveau 1
Bonus de +2 aux jets de sauvegarde contre les attaques basées sur le feu ou l'électricité.
Langage secret druidique.
niveau 3
Identifie de façon infaillible les plantes, les animaux et l’eau pure.
Peut apprendre l'un des langages des créatures sylvestres, puis un nouveau à chaque niveau supplémentaire atteint.
Peut traverser, à sa vitesse normale et sans laisser de traces, les broussailles et les buissons.
Trois fois par jour : Perception des Animaux.
Le prêtre ressent la présence d'animaux se trouvant à proximité, dans un rayon de 10 m / nv, révélant leur espèce ainsi que la distance et la direction où ils se trouvent.
niveau 5
Empathie avec les plantes.
Acquiert la capacité de se métamorphoser en reptile, oiseau ou mammifère, une fois par jour. Il ne peut prendre la forme que d'un animal naturel dont le poids n'excède pas le sien. Ensuite, tous les deux niveaux d'expérience atteints, il gagne une transformation supplémentaire par jour et la limite de poids augmente de 250 kg. Lorsqu'il endosse une nouvelle forme, il récupère de 10 à 60 % de tous les dégâts qu'il a subis. À partir du 11ème niveau d'expérience, le MD peut autoriser certaines formes animales géantes.
niveau 7
Immunisé aux sorts de charme des créatures sylvestres.
Trois fois par jour : Peau de Granit.
La peau du prêtre devient dure comme du granit lui donnant une CA naturelle de 5, s'améliorant de 1 tous les 3 niveaux au dessus du 7ème. L'effet dure 1 tour pendant lequel la vitesse de déplacement est réduite de moitié et les jets d'initiative souffrent d'un malus de 2.
niveau 10
Une fois par jour : Fusion avec Tærre.
Le prêtre s'enfonce dans les entrailles de la terre pour se réfugier dans les bras de Béory. Son étreinte lui permet alors de survivre sans respirer pendant 24 h (et remémorer ses sorts), qu'il soit gravement blessé ou empoisonné. Il peut ressurgir à n'importe quel moment mais n'a pas la moindre conscience de ce qui se passe en surface.
niveau 17
Une fois par semaine : Vision de Tærre.
Le prêtre est capable de percevoir, dans sa ligne de vue immédiate, l'environnement tel qu'il était par le passé. Si les changements notables ne sont dus qu'au passage du temps (croissance végétale, érosion, mouvements géodésiques) il pourra avoir une vision vieille d'un siècle par niveau. Si des changements majeurs ont eu lieu à la suite d'une catastrophe naturelle (sécheresse, éruption volcanique, tremblement de terre) il pourra avoir une vision remontant à l'époque précédant la dernière des catastrophes intervenues. Enfin, si des créatures intelligentes ont modifié l'environnement, il pourra avoir une vision vieille d'autant de temps qu'il est nécessaire à la nature pour effacer leurs traces. Ainsi, il pourrait voir un ancien temple, dont il ne subsiste que des ruines recouvertes de végétation, tel qu'il était au dernier jour de sa construction. Par contre, s'il ne reste que quelques pierres émoussées ne pouvant normalement faire penser qu'une bâtisse fut érigée en ces lieux, le prêtre ne pourrait pas en avoir une vision même s'il en connaissait l'existence passée et l'emplacement exact.

Sortilèges spécifiques au culte de Béory

Lance végétalePlant lance

(Altération)
Niveau :
4
Portée :
5 m / niveau
Durée :
4 rounds
Zone d'effet :
Spéciale
Sphère :
Végétale
Composantes :
V, S, M
Temps d'incantation :
7
Jet de sauvegarde :
Aucun

Ce sort transforme une plante par niveau du prêtre en lance animée qui s'envole d'elle-même pour aller frapper la cible désignée. Les végétaux utilisés peuvent être de n'importe quelle sorte, un tas de mousse faisant tout aussi bien l'affaire qu'un grand arbre, mais ils doivent être vivants, sans quoi l'enchantement reste sans effet. Ils sont détruits par le sort. Les lances ne peuvent sortir de la portée du sort et se meuvent en volant à une vitesse de 27 (A).

Lorsqu'elles atteignent leur cible, les lances frappent avec le TACO normal de leur créateur et un bonus de +4 en attaque sans aucune pénalité de distance, infligeant 3d4 points de dégâts chacune. Elles pourrissent et disparaissent lorsque la victime meurt ou au terme des 4 rounds que dure le sort. En attendant, elles attaquent une fois par round sans que le personnage n'ait besoin d'intervenir (de son côté, il peut agir comme bon lui semble: combattre, jeter d'autres sorts, etc.). Les lances restent des plantes vivantes jusqu'à ce qu'elles pourrissent; elles sont donc affectées par les sorts prenant les végétaux pour cible. Elles sont considérées comme des armes +1 pour ce qui est de déterminer les créatures qui leur est possible de toucher.

Les composantes matérielles de lance végétale sont les plantes elles-mêmes. Si ces dernières ne sont pas présentes en assez grand nombre, le prêtre ne peut pas créer le maximum de lances auquel son niveau l'autorise normalement.


Conjuration d'un élémentaire de la natureConjure nature elemental

(Conjuration/Convocation)
Niveau :
7
Portée :
100 m
Durée :
Spéciale ou 24 h
Zone d'effet :
Rayon de 1,5 km
Sphère :
Conjuration, Élémentaire et Végétale
Composantes :
V, S, M
Temps d'incantation :
1 tour
Jet de sauvegarde :
Aucun
élémentaire de la nature

Ce sort permet au prêtre d'établir un lien direct avec Béory. Aussitôt, une partie de l'essence de la déesse vient animer un lopin de terre inculte proche du personnage pour donner vie à un élémentaire de la nature. Cet enchantement n'est accordé au prêtre qu'après que Béory a bien évalué les ravages que l'élémentaire peut causer.

A moins que le prêtre n'ait au moins atteint le 17ème niveau, il doit effectuer un jet de sauvegarde contre les souffles. En cas d'échec, c'est son âme qui anime l'élémentaire (dont le corps est constitué d'air, d'eau, de feu et de terre) et elle quitte le Plan Primaire dès que l'élémentaire disparaît. Le personnage meurt aussitôt mais son corps reste inchangé et il est possible de le ramener à la vie.

Il faut également avoir atteint le 17ème niveau pour pouvoir rédiger ce sort sur un parchemin et seuls ceux qui sont en contact direct avec la nature (les druides, les prêtres d'un culte de la nature et les rôdeurs de niveau 21 ou plus) peuvent par la suite le lire. Aucun jet de sauvegarde n'est nécessaire lorsque l'on conjure l'élémentaire à partir d'un parchemin.

Les élémentaires de la nature ont pour fonction de rendre inculte les terres environnantes. Ils détruisent tout signe de civilisation dans la zone d'effet, oblitérant du même coup humains et humanoïdes. Les seuls individus qui ne risquent rien sont le prêtre et jusqu'à dix personnes de son choix par niveau (désignées au moment de l'incantation, elles doivent se trouver à moins de 100 m du prêtre). L'élémentaire se disperse au bout de 24 heures, à moins qu'il n'est besoin de moins de temps pour rendre une zone de 1,5 km de rayon à son état naturel, auquel cas il repart plus vite.

Contrairement aux autres types d'élémentaires, il ne peut pas être contrôlé, sa fonction et la zone qu'il affecte étant impossibles à modifier. S'il n'y a pas le moindre signe de civilisation dans la zone d'effet du sort, l'élémentaire se disperse aussitôt. Il n'est pas affecté par les sorts tels que protection contre le Mal, qui ont pour fonction d'empêcher la progression des créatures natives des autres Plans.

La forme inversée de ce sort, renvoi d'élémentaire de la nature, chasse instantanément un élémentaire conjuré.

Les composantes matérielles de ce sort sont de l'encens (qu'il faut faire brûler), de l'argile malléable, du soufre, du phosphore, de l'eau, du sable et un symbole sacré de Béory spécialement sanctifié pour l'occasion.